
Wasquehal a trouvé un acheteur pour son centre de vacances en Ardèche
Par Mathieu Thuillier, le 24 avril 2024, dans la Voix du nord.
Le conseil municipal a trouvé un acquéreur pour son centre de vacances Le Moulinage de Dunière-sur-Eyrieux (Ardèche) où des petits Wasquehaliens ont été envoyés en colonies et en classes de découverte dans les années 90 et 2000.
Wasquehal.
Le Moulinage de Dunière-sur-Eyrieux est une ancienne usine de fil de soie en pierre de taille reconvertie en centre de vacances à la fin des années 1980 par l'ancien maire Gérard Vignole. Des milliers de petits Wasquehaliens y ont été en colonie et en classes de découverte dans les années 90 et 2000. Jeudi soir, les élus du conseil municipal ont validé sa vente. Le bien a été estimé à 729 000 euros, avec un prix plancher de 656 000 euros, pas les Domaines. Un acquéreur, qui porte un projet d'habitat partagé a été trouvé. "La vente a été très très longue, les acquéreurs ne se sont pas bousculés au portillon", a souligné la maire Stéphanie Ducret (divers droite).
La rénovation, un défi.
La décision de vendre les bâtiments (17 158 m²) et le terrain de deux hectares avait en effet déjà été actée en 2020 par Stéphanie Ducret et son équipe contre l'avis des élus d'opposition. Jeudi, David Thiebaut (divers droite) a à nouveau regretté que "La ville ne relève pas le défi de la rénovation. Le Moulinage appartient au patrimoine wasquehalien". Il a voté contre la délibération. "C'est un choix budgétaire, a insisté Stéphanie Ducret. On a arbitré entre entretenir une résidence secondaire ou investir pour les Wasquehaliens dans leur commune." Fabien Catteau, l'élu en charge des travaux et du patrimoine, a expliqué l'ampleur de la rénovation : notamment l'obligation de créer un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite, le désamiantage ou la sécurité incendie à revoir. "Un tel chantier, c'est quatre ans de travaux, la collectivité ne va pas les engager pour une bâtiment à 800km d'ici qu'on utilise ponctuellement". Coût estimé, pas loin d'un million d'euros, sans compter le coût de fonctionnement à hauteur de 200 000 € annuels. Comme en 2020, Stéphanie Ducret a conclu : "On envoie les enfants en classes de neige et pourtant on n'a pas acheté de station de ski".